Surfer serait bon pour votre cerveau

04:42 / Publié par Fabrice Retailleau /

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Rangez votre planche et votre shorty, c'est bien du Web qu'il s'agit. Des scientifiques américains de UCLA (Université de Californie à Los Angeles) ont découvert que les personnes de plus de 55 ans faisant régulièrement des recherches sur l'Internet stimulent davantage certains centres clés de leur cerveau.

Les zones du cerveau concernées sont celles qui contrôlent le processus de décision et de raisonnement complexe. L'étude laisse entendre que leurs performances pourraient même être améliorées.

Des cerveaux sous surveillance par IRM

Pour ces travaux, des sujets «neurologiquement normaux» de 55 à 76 ans ont été répartis en deux groupes. D'un côté les habitués aux recherches sur le Web, de l'autre, les novices.

Les participants devaient lire ou se livrer à des recherches en ligne, pendant que leur cerveau était surveillé par IRM (Imagerie par résonance magnétique).

Tous ont montré une nette activité cérébrale durant ces tâches de lecture indiquant une activation des centres du langage, de la lecture, de la mémoire et de la vision qui sont situés notamment dans les régions temporale, pariétale et occipitale du cerveau.

Mais la découverte la plus frappante est que la recherche sur le Web a mobilisé davantage de circuits neuronaux, mais seulement chez les sujets qui ont déjà une expérience en la matière.

Booster son cerveau

«La recherche sur l'Internet stimule des activités complexes du cerveau qui pourraient contribuer à faire travailler le cerveau et à améliorer son fonctionnement», annonce le Dr Gary Small, principal auteur de l'étude et directeur du Centre de recherche sur la mémoire et le vieillissement de UCLA.

Ces découvertes pourraient permettre de limiter le vieillissement cérébral, ainsi que la progression des démences voire de la maladie d'Alzheimer. On sait en effet qu'une activité intellectuelle diversifiée durant les âges moyens de la vie peut exercer un effet protecteur contre ces pathologies.

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Virtuel mon amour

05:14 / Publié par Fabrice Retailleau /



Qui n'a un jour rêvé de profiter des avantages de la solitude tout en disposant à tout moment d'un important réseau d'amis ?

Aujourd'hui, avec lnternet, ce rêve est devenu réalité, et des sites comme MySpace ou Face book bouleversent les codes relationnels et les manières d'être ensemble. Beaucoup de nos contemporains se séduisent et se séparent dans des univers aux noms paradisiaques tels que Meetic ou Second life. Quant à la famille, elle compte désormais moins pour certains adolescents que leur réseau d'amis virtuels.

Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, analyse les bouleversements qui en résultent : le désir, le rapport à soi et aux autres, la perception du réel ne sont plus les mêmes, et la rencontre concrète cesse de plus en plus d'être la référence de la relation.

Mais le recours grandissant au virtuel comme remède contre le stress, la dépression ou la solitude n'est pas sans danger. Afin de lutter contre les mirages des écrans, de nouveaux repères sont à inventer, centrés sur la revalorisation du corps et des sens et sur le goût du jeu.

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La presse libre c'est du virtuel

04:34 / Publié par Fabrice Retailleau /

" La presse libre n'existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le sais aussi. Aucun de vous n'oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les outils et les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d'autre que des intellectuels prostitués ". John Swaiton, l'éditeur du New York Times, lors de son discours d'adieu...

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